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Diagnostic préventif de la vulnérabilité des constructions résidentielles pour leurs occupants face au risque de submersion marine appliqué à l’île de Noirmouti...
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En février 2010, la tempête Xynthia génère une submersion marine sur les côtes atlantiques françaises, à l’origine de 41 noyades. Les retours d’expérience pointent la configuration et la localisation des constructions résidentielles comme facteur aggravant de la vulnérabilité humaine. Face à ce constat, l’État décide la destruction des constructions les plus dangereuses. Néanmoins, cette politique des « zones noires » n’a été appliquée que sur les territoires les plus impactés par Xynthia. Or, il existe d’autres secteurs vulnérables à la submersion marine en France. Ce travail propose de mener un diagnostic préventif de la vulnérabilité des constructions résidentielles pour leurs occupants sur l’île de Noirmoutier. Peu touchée par Xynthia, l’île présente une configuration propice à la submersion marine et a déjà été durement touchée par le passé. À partir de la méthode de l’indice V.I.E., les résultats montrent une inégale exposition des communes pour un événement de type Xynthia. 46 % des constructions résidentielles de l’île seraient exposées en cas d’inondation avec des disparités selon les communes, la part du bâti exposé allant de 28 % à 76 %. Toutefois, les communes qui comptent la part la plus importante de constructions les plus vulnérables pour leurs occupants sont celles où l’urbanisation est proche des digues. S’il faut relativiser la vulnérabilité de l’île de Noirmoutier vis-à-vis de La Faute-sur-Mer (29 décès lors de Xynthia), cela confirme le rôle des digues comme facteur aggravant de la vulnérabilité. Ce diagnostic ouvre la réflexion sur l’adaptation afin de prévenir les conséquences d’un futur évènement de submersion marine sur l’île. (résumé des auteurs)
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