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Edité par LATTS
La récupération de l’eau de pluie est un exemple particulièrement révélateur de la construction des points de contact entre ville et environnement. Elle vise à intégrer dans les réseaux des bâtiments et des systèmes urbains des eaux provenant du milieu pour en optimiser les utilisations humaines et en réduire le rejet dans les réseaux urbains, et plus largement dans l’environnement. Ainsi, elle proposerait d’entrecroiser des circuits jusque là propres aux anthroposystèmes et écosystèmes urbains. les auteurs ont proposé de prendre les normes, certifications, marques et labels traitant de la récupération et l’utilisation de l’eau de pluie dans des espaces bâtis et urbains comme un espace de recherche. En effet, ils ont visé par l’analyse de ces référentiels formalisés à construire l’objet même de la recherche : l’élaboration volontaire par l’homme d’interconnexions entre la ville et les écosystèmes à travers des projets et des politiques urbaines. De la sorte, ils ont resitué bien ces interconnexions construites par l’homme au sein de processus traversées par des logiques économiques divergentes, des modèles technico-économiques concurrents et des jeux d’acteurs complexes.