Méthode pour suivre l’évolution des protections de pied des digues en enrochement de la Loire

Livre

SAUSSAYE (Lucie) - CEREMA Normandie-Centre | PATOUILLARD (Sébastien) - DREAL Centre-Val de Loire | MAURIN (Jean) - Expert indépendant | DURAND (Edouard) - CEREMA Normandie-Centre | GODEFROY (Arnaud) - CEREMA | AUGEARD (Clément) - CEREMA

Edité par CFBR-SHF - 2017

Date de publication : 01/09/2017

La Loire compte environ 700 km de levées. Lorsqu’elles sont en contact direct avec le fleuve, elles sont sujettes à l’érosion externe. Actuellement, les levées de la Loire Moyenne (de Nevers à Angers) sont confortées par des enrochements en pied sur environ 54 km. En 2016, la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) Centre-Val de Loire a sollicité le Centre d'études et d'expertises sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) pour mettre en place une nouvelle méthodologie de suivi afin, dans un premier temps, de décrire les principaux mécanismes de dégradation des enrochements (tassements, glissements et mouvements de blocs) puis, dans un second temps, de souligner les éléments de contextes historiques et environnementaux à prendre en considération pour réaliser le suivi. Cette démarche fait suite à une étude globale, menée entre 2006 et 2011, qui avait permis d’identifier le risque d’érosion en pied de digues et de prioriser les interventions de confortement. La méthodologie est déclinée selon trois étapes : - rechercher et synthétiser les informations disponibles sur la digue et son environnement ; - présenter les évolutions environnementales les plus significatives au niveau de l’ouvrage ; (caractéristiques hydrauliques, historique des travaux réalisés, fréquentation de l’ouvrage) ; - qualifier et quantifier les désordres observés sur la digue à différentes échelles (digue, composantes de la digue et blocs d’enrochement). L’application de cette méthodologie sur site a permis d’apporter quelques précisions techniques et de définir les limites sur les méthodes d’observations envisagées telles que la photogrammétrie, la bathymétrie et la photographie comparative. Cette méthodologie, répétée au cours du temps, permettra d’avoir une perception de la durabilité de ces ouvrages et de faire évoluer les critères de dimensionnement.

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