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Edité par Université de Lille
Les composés organiques volatils (COV) ont été jusqu’alors insuffisamment pris en compte, puisque leurs teneurs ne sont appréciées que par la mesure des hydrocarbures totaux ou plus rarement par celle du benzène. Dans le cadre d’études épidémiologiques, il importe donc de développer des études étiologiques qui prennent en considération les COV dans les régions qui sont les plus émettrices. Pour réaliser une étude des corrélations entre les niveaux d’exposition atmosphérique et les niveaux d’imprégnation biologique des populations pour tenter de mettre en évidence les effets précoces sur la santé, les deux étapes suivantes sont à prendre en considération : la relation entre les doses externes de COV et les doses internes de ces mêmes COV. Cette étude a consisté en un screening des COV atmosphériques dans des situations particulières d’exposition, afin de faire les corrélations avec les profils biologiques sanguins et urinaires en tenant compte du budget espace temps sur 24 heures d’exposition. Ceci sous entend la caractérisation des microenvironnements et la caractérisation de l’exposition individuelle. La seconde étape a concerné l’étude des relations entre l’imprégnation des populations et l’évolution de marqueurs précoces biochimiques et physiologiques de toxicité.