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Étude du potentiel de développement de ruches en milieu urbain - Recherche d'implantations favorables en Normandie par département
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Date de publication : 01/03/2018
L'objectif de cette étude vise à définir les propriétés publiques les mieux situées et les mieux conçues pour accueillir des ruches en fonction de la conception du bâtiment, de son enceinte et de la proximité et l'abondance d'une végétation propice. En outre elle vise à identifier les différentes solutions de gestion des ruches en dégageant les avantages et inconvénients de chacune d'entre elles.
Le secteur d'étude et les bâtiments publics retenus Le secteur d'étude est la région Normandie, et plus précisément les grandes agglomérations normandes, les préfectures et sous-préfectures, et les lauréats de l'appel à projet TEPCV.
Les bâtiments publics retenus dans ce périmètre sont ceux de l'État (préfecture, sous-préfecture,bâtiments administratifs,...), ainsi que certains bâtiments des collectivités (notamment mairies,hôtels de région et de départements).
L'étude s'est déroulé en 3 phases.
La première phase a permis de définir l'ensemble des critères à prendre en compte pour une implantation favorable des ruches en milieu urbain, sur la base d'informations recueillies dans la bibliographie et lors d'entretiens avec des apiculteurs et des gestionnaires particulièrement impliqués dans l'implantation de ruches en milieux urbains.
Trois catégories de critères ressortent :
* réglementaires (distances d'éloignements à respecter avec certains bâtiments accueillant du public sensible) ;
* techniques (accessibilité, facilité de gestion des ruches) ;
* écologiques (nourriture disponible, diversité et abondance de la végétation...).
La deuxième phase a consisté à transposer les critères de la phase 1 sur système d'information géographique (SIG) et de caractériser ainsi pour chaque bâtiment considéré dans l'étude son potentiel au regard de trois critères :
* la présence de contraintes réglementaires à respecter entre les ruches d'abeilles et les propriétés voisines ou la voie publique. ;
* la concurrence potentielle des autres bâtiments publics en cas d'implantations simultanées ;
* le potentiel d'alimentation des abeilles sur la base de la végétation disponible dans un périmètre de 3 km, correspondant à la distance communément admise pour une alimentation efficace.
La troisième phase a consisté à faire une analyse comparative des différentes solutions de gestion actuellement déployées et décrites dans les entretiens.
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