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Edité par INRA
Le projet a consisté à comparer quatre cas d’étude contrastés (lac de la Sorme, bassin versant du littoral breton, impluvium des eaux minérales de Vittel, Harol captage Grenelle de l’ouest vosgien)où l’agriculture, mise en cause directement vis-à-vis de la pollution de la ressource en eau, se trouve sommée de changer de modèle et/ou de pratiques. Cette analyse a conduit à stabiliser une grille d’analyse commune structurée autour de trois types d’épreuves vécues par les acteurs : une épreuve cognitive (connaissances nécessaires pour traiter du problème de qualité de l’eau), une épreuve pour les dynamiques socio-professionnelles (tensions entre les contraintes environnementales et un ensemble de contraintes liées à la structure de l’exploitation, à leur trajectoire longue, à leur insertion dans des filières, ou aux marchés de plus en plus fluctuants) et, enfin, une épreuve pour les politiques de l’eau qui doivent gérer la tension existante entre, d’un côté, la standardisation des politiques et, de l’autre côté, la grande diversité à la fois des formes d’agriculture et des interlocuteurs du monde agricole. Concevoir une action efficace sur l’eau, c’est donc aussi penser ensemble politiques de l’eau, environnementales plus largement, et politiques agricoles. Voir aussi cote 22892 : "Concilier la gestion de l'eau et des territoires".
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