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Beyond the simple measurement of the altimetry, the recording of the whole signal of the echoes measured by the autonomous sounder S-ALTUS may lead to extra information about the superficial sediment. This study wants to assess the potency of the SALTUS to identify the nature of the bottom sediment and also to detect a superficial layer using the shape of the signal. An accurate measurement of the technical attributes of the S-ALTUS was carried out in an acoustic pool. Then, few tests were made on different thickness of a first sediment layer set on an other sediment base (fine sand on coarse sand, soft mud on sand, soft mud on hard mud, sand on hard mud, etc..). A cross-correlation between the emitted signal and the backscattered echo sometimes allows detecting two successive echoes and then measuring a layer thickness in particular in the case of soft mud on hard mud or sand. The echoes backscattered from different types of sediment were also recorded and compared in order to determinate relevant criteria (energy, length of the signal, rising front,…) which would help to differentiate them from one another. In spite of the high variability of the echoes, a Principal Components Analysis (PCA) allowed to differentiate sand from mud in two cases out of three. However, this algorithm needs to be validated using more data. Even though no simple and decisive results were found during this study, it is interesting to become aware of the complexity of the considered issue which surely needs to be continued.. L’enregistrement de l’intégralité des échos mesurés par le sondeur autonome SALTUS pourrait apporter plus d’informations que la simple mesure de l’altimétrie. L’objectif de cette étude est d’évaluer les potentialités du S-ALTUS à identifier la nature du sédiment de surface et à détecter une couche superficielle de sédiment à partir de la forme du signal. Une mesure précise des caractéristiques techniques de l’ALTUS (forme du signal émis, fréquence et directivité) a été effectuée en bassin acoustique. La mise au point d’un dispositif expérimental a permit ensuite de recueillir le signal brut réfléchi par le fond voire les premiers centimètres de sédiment. Un ensemble d’enregistrement a été mené sur différentes épaisseurs de couche d’un sédiment sur un autre (sable fin sur sable grossier, vase fluide sur sable, vase fluide sur vase endurée, sable sur vase indurée, etc…). La corrélation entre le signal émis et l’écho réfléchi permet une bonne mesure de l’altimétrie et, dans certains cas, de détecter plusieurs échos successifs rapprochés permettant, par exemple, d’identifier une couche de vase fluide sur une vase plus endurée ou du sable. Ensuite, les réponses acoustiques de différents types de sédiments seuls (sable fin, grossier, très grossier, vase fluide, dure,…) sont comparées et des paramètres permettant de décrire le signal (niveau d’énergie, étalement temporel, temps de montée,…) sont mesurés afin fournir quelques indices sur la nature du sédiment de surface. En dépit d’une forte variabilité des signaux, une analyse en composantes principales (ACP) permet tout de même de différentier un fond sableux d’un fond vaseux avec un taux de réussite de 70%. Cet algorithme demande cependant à être validé sur un nombre plus important d’échantillons. Bien qu’aucun résultat simple ou déterminant ne fut mis à jour au cours du stage, il est intéressant de constater la complexité du problème envisagé qui appelle à coup sûr une poursuite plus approfondie de cette étude.