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Edité par Yan Le Gal Consultants
Les plans de déplacements urbains n'osent pas toucher à la voirie. Une agglomération, celle de Nantes, a eu davantage d'audace que d'autres et les résultats obtenus sont très encourageants. S'appuyant sur les piétons, les cyclistes, les bus, le tramway, les remises à double sens, la suppression des 2 x 2 voies, les petits ronds-points, simples, doubles ou multiples, les concepteurs des aménagements ont considéré la voirie comme un patrimoine. Ils ont ainsi recherché à la réhabiliter plutôt qu'à la rénover, un peu comme on l'a fait ces dernières décennies pour les immeubles. L'auteur de la recherche, qui a animé cette démarche de 1978 à 1988 à l'AURAN (Agence d'Urbanisme de l'Agglomération Nantaise) et de 1990 à 1999 à la ville de Nantes, a sélectionné et analysé une vingtaine de réalisations. Il a également tenté de rédiger un corps de doctrine à l'attention de tous ceux qu'intéresse une telle réhabilitation du patrimoine voirie.