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Les ports de la façade Atlantique. A - Rapport d'étape - 144 p. B - Annexes - pag. mult. Rapport d'étape.
Livre
Edité par DRE. Bordeaux - 1992
Date de publication : 01/01/1992
Ce rapport présente les travaux conduits par la DRE Aquitaine et rassemble les contributions respectives de quatre autres DRE couvrant l'aire géographique de la façade atlantique (Poitou - Charentes, Pays de la Loire, Bretagne et Basse - Normandie).
Il a été fait en liaison avec les responsables des principaux ports étudiés, y compris Bilbao, le Havre et Rouen qui ont été consultés.
Le tableau détaillé des ports de la façade atlantique montre le poids très comparable de chacun des sites, si les ports de Nantes et de Bordeaux sont classés à part. Abstraction faite des hydrocarbures, l'activité de chacun des dix ports étudiés est comparable, leurs trafics étant centrés sur les produits agricoles et agro-alimentaires.
Parmi les dix ports de la façade Atlantique, deux sont des ports autonomes (Nantes et Bordeaux), sept sont d'intérêt national (Bayonne, la Rochelle, Brest, Lorient, Saint Malo, Cherbourg, Caen), un est départemental (Roscoff).
Ces ports sont confrontés à la concurrence de ceux géographiquement proches (Bilbao et Pasajes au sud, Le Havre et Anvers au nord) mais également à celle, redoutable, des ports belges et néerlandais d'Anvers et de Rotterdam.
Ces ports n'ont pas, sauf Nantes en raison des hydrocarbures, d'importance autre que régionale et même sur ce créneau ils peuvent être concurrencés par les grands ports.
Pour mieux assurer leur activité, le développement des activités de transformation doit être intensifié à proximité des installations portuaires de façon à fidéliser un trafic de base. D'autres industries nécessitant un trafic régulier doivent également être recherchées, soit à proximité immédiate, soit dans l'arrière pays pour que l'armature portuaire ne se réduise inexorablement.
L'action doit s'orienter en faveur :
- du désenclavement économique des régions de l'ouest grâce au nouveau schéma directeur routier qui devrait faire disparaître les maillons manquants.
- de l'évolution du système portuaire :
La chaîne de transport route-fer-mer doit mieux jouer la complémentarité; des pratiques de coopération multimodale de transporteurs et d'acteurs sont à mettre en place pour une meilleure économie générale.
Il faut enfin régler les problèmes de la manutention portuaire et afficher les coûts de passage portuaire pour présenter une offre susceptible d'être comparée.
- de la modernisation portuaire et du développement de l'offre de transport de la part des autorités portuaires. Moderniser les installations, les accès et la gestion portuaire est une nécessité. Le recours à l'informatique, moyen indispensable, n'est plus suffisant : il faut investir dans l'organisation des tâches.
- de l'accroissement de la part de l'Etat, du développement des infrastructures et des synergies dans un souci de gain de productivité.
Enfin, le projet ARCANTEL devrait permettre (grâce au soutien financier européen et à l'appui technique et financier de l'Etat qu'il devrait recevoir), de développer une communauté de ports sur l'Arc atlantique pour promouvoir :
- l'équipement informatique des ports,
- l'activité de chaque port,
- l'adaptation des ports à l'intermodalité,
- le soutien communautaire aux infrastructures de transport,
- le développement économique régional,
- le cabotage,
- la logistique dans l'hinterland,