Syracuse

Suivi de l'aménagement de la Morte des Fontaines à Chamblay - Diagnostic écologique après travaux

Livre

CUINET Alain | DAUDEY Thomas | RAHON Julien | GUINCHARD Pascale | GUINCHARD Michel | Eaux Continentales BE | Etudes en environnement Guinchard

Date de publication : 01/08/2010

La morte des fontaines de Chamblay fait partie d’un ensemble de mortes issues des anciens méandres vifs de la Loue, et artificiellement créées par les travaux de rectification des années 1960-1970. Les travaux, outre la protection générale de la vallée contre les inondations, avaient comme objectif local de protéger contre l' érosion latérale active, la départementale 472 entre Chamblay et Ounans ainsi que quelques habitations, un silo agricole et des terres cultivées. Le secteur d’étude est situé au Nord Ouest de Chamblay, au niveau de la dépression des fontaines. Avant travaux, la Morte des Fontaines était constituée de vasques d’eau isolées en période d’étiage, l’évolution allant vers un comblement progressif et définitif du système. Les travaux ont consisté à connecter de manière pérenne la morte à la Loue, en recreusant un chenal d’amenée équipé d’un vannage (photo 1) ainsi qu’un chenal d’évacuation. L’objectif est de lui donner vocation d’annexe au cours d’eau principal, favorisant la biodiversité de la flore et de la faune invertébrée et piscicole. Un état initial topographique, morpho-dynamique, hydro-biologique et piscicole a été réalisé, avant travaux, en Juillet 2006. Il s’accompagnait d’un état initial concernant l’avifaune, les amphibiens et les groupements de végétaux aquatiques et terrestres. Suite aux travaux de Décembre 2007, un premier volet du suivi biologique avait été réalisé par nos soins en Juin 2008. Un second volet de suivi biologique avait été effectué en Juin 2009, soit un an et demi après travaux. Les résultats principaux mettaient en avant une augmentation progressive de la variété des espèces de poissons typiques des eaux courantes dans la morte. Au niveau des invertébrés, les IBGN prélevés sur la partie aval témoignaient d’une rapide restauration de la qualité biologique suite au déplacement du rejet de la station d’Epuration de Chamblay. En 2010, soit deux ans et demi après travaux, un suivi plus complet, portant à la fois sur la qualité biologique aquatique et terrestre ainsi que sur la qualité physique de la Morte a été réalisé et fait l’objet du présent rapport.

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