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Edité par CORIA
Les connaissances actuelles sur les particules présentes dans l’atmosphère des villes montrent qu’elles ont principalement trois origines : l’émission par le trafic, la formation des particules secondaires, et le transport des grosses particules naturelles. Les inventaires d’émissions attribuent une contribution importante au trafic, en particulier au niveau des particules fines (sub-microniques). Une campagne de mesure d’un mois et demi a été réalisée dans une rue à fort trafic et faible ventilation avec des vents à la fois parallèle et perpendiculaires à l’axe de la rue. En parallèle, ont été réalisées des mesures sur un site de référence, des mesures de masse et de granulométrie pour étudier les particules, des mesures de polluants et de conditions météorologiques. La comparaison des systèmes de mesures a permis de déterminer les corrélations existant entre les appareils et de donner des informations sur l’avenir des compteurs et des granulomètres dans les réseaux de surveillance. Deux points de prélèvement ont été réalisés, l’un au niveau des piétons et l’autre au-dessus des toits pour disposer d’une mesure de la pollution de fond urbaine. L’analyse des données a été réalisée à l’aide de simulations numériques avec le modèle opérationnel de pollution des rues OSPM et avec le modèle détaillé CHENSI en vue d’une part de simuler la dispersion des polluants et leurs concentrations dans la rue et d’autre part de déterminer les émissions par modélisation inverse.
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