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CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE | UNIVERSITE Tours | UMR ARCHEOLOGIES ET TERRITOIRES | CHOUQUER (Gérard) | LAVIGNE (Cédric) | MARCHAND (Claire) | ROBERT (Sandrine) | MARCHAND (Louis)

Edité par Université de Tours

A la charnière de l’histoire, de la géographie, de l’archéologie, du droit culturel et environnemental, des sciences naturalistes, ce projet a proposé une analyse de fond sur la question de l’insuffisance du volet géo-historique des études et des effets de cette insuffisance dans les choix de politiques publiques. Mais la réponse proposée a été que plutôt que de faire porter la responsabilité à des bureaux d’étude qui ne sont jamais que dans le champ de l’application, il convient d’examiner la façon dont les scientifiques eux-mêmes conçoivent les attendus épistémologiques et théoriques des disciplines en question. La question du déficit de l’analyse spatiale a été posée, ainsi que de l’absence de toute prise en considération des dynamiques de long terme. Le projet a posé des questions de méthodes d’évaluation mais a interrogé aussi les bases épistémologiques de cette évaluation. Il a montré qu’il faut passer par une théorie des associations de formes, physiques et sociales, et par la définition de nouvelles modalités spatio-temporelles. Sur cette base, il a proposé des pistes pour le renouvellement de l’évaluation de la dynamique des formes du paysage. Parce qu’il a débouché sur des propositions précises (livret-guide pour les professionnels) et un échelonnement des étapes à franchir, le projet a été une entreprise pour discipliner de la matière intellectuelle émergente et la transformer en termes propositionnels pour les politiques publiques du paysage. Cette recherche a également contribué à écrire une histoire des représentations paysagères, et à comprendre en quoi ces représentations déterminent des politiques quelquefois inefficaces ou décalées. Il a été proposé, par exemple, une analyse critique de la représentation que la société et même les professionnels se font de l’archéologie des paysages, ce qui a permis de suggérer une inversion du rapport : l’archéologie - en tant qu’étude dynamique des évolutions du paysage - est une science qui contribue à l’avenir du paysage, et n’est pas seulement la science de son passé ; de même l’archéologie est une science environnementale et dynamique plus que patrimoniale et fixiste. Enfin, la réponse s'est située dans le courant intellectuel qui pense que le paysage est un lieu de médiation, un terrain approprié pour la connaissance et le choix d’aménagement et de développement d’un territoire.

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