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Bilan des flux de mercure sur un bassin versant guyanais : de la rivière Boulanger au fleuve Oyak.
Livre
Edité par BRGM ; DEAL GUYANE - 2013
Date de publication : 01/09/2013
Ce projet, financé par l’Office de l’Eau de Guyane (OEG) et la DEAL Guyane, avait pour objectif principal de tenter d’évaluer les quantités de mercure migrant dans les zones polluées historiquement. En effet, la ré-exploitation d’anciens placers miniers a
des impacts sur la quantité de matières en suspension (MES) et sur la quantité de mercure (Hg) associée qui sont transportés vers les cours d’eau. En effet, entre la fin du 19ème siècle et 2006, date à laquelle l’utilisation de Hg pour l’amalgamation de l’or a été interdit, on estime que ce sont au moins 300 tonnes de mercure qui ont été disséminées dans l’environnement guyanais. Ce mercure est considéré comme relativement stable dans les sols où il n’y a pas d’érosion permettant sa remobilisation. Or du fait des techniques d’exploitation utilisées dans le passé, de nombreux placers contiennent encore des quantités d’or suffisamment élevées pour envisager une réexploitation, conduisant potentiellement à une remobilisation du Hg.
Il s’agissait également dans le cadre de ce projet d’apprécier la variabilité spatiale et saisonnière des concentrations et des flux de mercure. Comment le flux mercure évolue-t-il en aval d’un site en activité ? Quelles sont les formes du mercure mise en
jeu et leur évolution ? Certaines formes comme le méthylmercure (Me-Hg) sont en effet plus toxiques faisant ainsi potentiellement varier l’exposition des milieux aquatiques et des populations. Existe-t-il des différences entre la saison sèche et la saison des pluies ?