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Edité par CIRED
L'idée que la France se trouve confrontée à un nouvel impératif industriel semble être communément acceptée. La profondeur des divergences sur les méthodes (rôles respectifs du secteur nationalisé et de l'initiative privée, degré de protectionnisme, nécessités ou impasses d'une relance par la demande intérieure) n'empêche pas l'existence d'un consensus sur la réalité d'une bataille de la compétitivité que doit livrer l'appareil productif et la nécessité d'une mutation technologique rapide. Dans ce contexte, plaider en faveur d'actions sur la protection/amélioration de l'environnement et du cadre de vie, n'est-ce pas se mettre en porte-à-faux dans la mesure où c'est risquer : d'exiger ce qui se traduira nécessairement par des surcoûts et un détournement des moyens nécessaires à la refonte de l'appareil productif ; de relancer les controverses sur la science et la technologie alors même que l'heure est à la prise de risques dans la course à cette nouvelle ère technologique qu'engendreraient la robotique, la télématique, les biotechnologies, etc ? Ce rapport essaie de fixer les grands axes d'une réponse à ces contraintes.
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