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Précarité énergétique : une relative stabilité entre 2010 et 2019
Livre
Edité par Ministère de la transition écologique - 2021
Date de publication : 09/11/2021
ntre 2010 et 2019, la précarité énergétique est
relativement stable, d’après l’indicateur basé sur le taux
d’effort énergétique corrigé de la variation des
températures (avant prise en compte du chèque
énergie). Elle concerne entre 12 % et 14 % des ménages
chaque année, soit en moyenne 12,9 % sur la période
(3,6 millions de ménages en France métropolitaine).
Cette stabilité s’explique par des facteurs dont les
évolutions se sont compensées. Ainsi, l’augmentation
des prix hors taxes des énergies et de la fiscalité
énergétique contribue à la hausse de l’indicateur.
À l’inverse, le recul de la consommation énergétique
moyenne des logements (corrigée de la météo), liée à
l’amélioration de leurs performances énergétiques, et
l’augmentation des revenus des ménages sont des
facteurs de baisse.
En prenant en compte l’introduction du chèque énergie
en 2018, puis son élargissement et sa revalorisation en
2019, la part de précaires énergétiques connaît un net
infléchissement en 2019.
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