Gestion conservatoire des sites de Canella (site N2000 FR 9400604) et de Favona

Livre

Levadoux (Damien). Producteur

Edité par Association des amis du parc naturel régional de Corse. AJACCIO - 2007

Date de publication : 01/07/2007

Gestionnaire des plages de Cannella et Favona depuis 1994, l’Association des Amis du PNRC / Conservatoire des espaces naturels de Corse oeuvre sur chacune d’elle dans l’objectif de préserver leur richesse écologique. Les interventions du CEN-Corse pour la gestion de ces sites sont menées dans le cadre des conventions conclues avec l’Office de l’Environnement de la Corse et la DIREN Corse. Cette richesse écologique des sites passe essentiellement par la présence de l’espèce végétale endémique corso-sarde : la Buglosse crépue – Anchusa crispa. C’est pourquoi chaque année, une surveillance et un suivi précis sont effectués sur cette espèce. Les principales actions de gestion se réalisent actuellement sur la plage de Cannella, par l’intermédiaire de la mise en oeuvre du contrat Natura 2000 signé en 2003. Le site a ainsi pu faire l’objet d’une opération de renforcement et de réintroduction de Buglosse crépue, par dissémination de graines. Afin de noter l’évolution de la population, un suivi est depuis réalisé mensuellement. Conjointement, un nouveau protocole de suivi est en cours d’expérimentation, afin de simplifier le suivi de l’espèce. D’autre part, après de nombreuses actions d’arrachage et de coupe d’espèces végétales invasives (griffes de sorcières et agaves), de nombreuses plantations ont été effectuées sur le site. Enfin, pour pouvoir honorer et compléter certaines mesures de gestion prévues dans les prochaines années, une nouvelle version de l’avenant au contrat Natura 2000 signé en 2006 a été effectuée cette année. Concernant la plage de Favona, hors réseau Natura 2000 et sans protection particulière, le site ne peut faire l’objet actuellement que d’une surveillance et d’un suivi continu de la population de Buglosse crépue. En 2007, on note l’augmentation des effectifs sur les deux stations (Nord, Sud). Pour assurer une meilleure protection de l’espèce, il serait intéressant à terme, de renouveler des efforts d’information auprès des acteurs locaux afin de pouvoir identifier des mesures de gestion adaptées.