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Permanence des formes de la métropolisation et de l'étalement urbain : rapport final
Livre
Edité par ADEME - 2004
Date de publication : 01/03/2004
La dissociation croissante entre les lieux d’habitat et les lieux d’emplois à l’oeuvre depuis plusieurs décennies (Tabourin et al., 1995), portée par des logiques d’implantation différentes de la population et des activités économiques mais aussi par la disjonction entre les politiques d’urbanisme et de transport, constitue un facteur explicatif important de l’augmentation des distances de déplacement et du succès de la voiture. Partant de ce constat d’une disjonction entre habitat et emploi, et des dysfonctionnements urbains en général, nous avons lancé le présent programme de recherche portant sur la question de la permanence des formes urbaines et des liens avec la mobilité à partir de la comparaison de sept agglomérations françaises : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Grenoble, Dijon et Saint-Etienne. Nous avons choisi de cibler notre recherche sur les migrations alternantes. Celles-ci constituent en effet la forme de déplacements la plus contrainte par la répartition effective des localisations, tandis que pour les courses ou les loisirs l’aire de choix est généralement plus large (Wiel et Rollier, 1993) mais également plus volatile.