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Edité par Laboratoire de géographie physique
Le projet porte sur les impacts potentiels du changement climatique futur sur l’activité des laves torrentielles et/ou des glissements de terrain dans les Alpes. Le réseau routier qui est une composante essentielle de l'activité économique de ces régions montagneuses en raison de son rôle dans les échanges transfrontaliers est particulièrement vulnérable à ce type de catastrophes naturelles. Le projet ARNICA démontre que le réseau alpin est très vulnérable. Trois zones ont été étudiées : en France pour la liaison Grenoble à Briançon, en Suisse dans la vallée de Zermatt et en Italie, au sud du Tyrol. A l’échelle locale, il est encore très difficile d’estimer une probabilité de déclenchement en raison d’un manque d’observations météorologiques à une échelle de temps pertinente et d’un manque de données sur les volumes mobilisés pour déterminer avec précision une relation fréquence / magnitude. Les variables climatiques responsables du déclenchement de ce processus diffèrent selon l’échelle spatiale et temporelle considérées : - à l’échelle journalière, le déclenchement dépend principalement du délai entre le dernier événement et le précédent ainsi que les précipitations extrêmes dont le seuil d’intensité varie d’un endroit à un autre ; - à une échelle annuelle, l’occurrence dépend aussi de la température. Quel que soit le modèle climatique utilisé, une augmentation significative de l’occurrence ou de la magnitude des laves et glissements superficiels est estimé à la fois pour le futur proche autour de 2050 et le futur lointain vers 2100 pour les différentes régions. Des recherches ont été conduites avec les partenaires locaux pour réduire les risques liés à ces processus de versant. Voir aussi 21632 : "Synthèse des projets de recherche de l'appel CIRCLE-MONTAGNE (2010-2013)".