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Edité par Université de Strasbourg
L’air intérieur renferme de nombreux polluants qui pourraient favoriser l’installation et la gravité de l’asthme allergique. L’objectif de ce projet était de développer un modèle cellulaire permettant de prédire l’impact de polluants atmosphériques sur ces maladies. Les résultats ont montré que seules des concentrations très élevées en formaldéhyde (HCHO) et en dioxyde d’azote (NO2), ou des expositions répétées à ces polluants sont susceptibles d’altérer l’intégrité et les fonctions de l’épithélium respiratoire. Ces résultats n’excluent pas que le HCHO et le NO2 jouent un rôle dans la survenue et la sévérité des allergies et de l’asthme, aux concentrations rencontrées en milieu intérieur. En effet, plusieurs axes de recherche peuvent être explorés dans le futur, pour améliorer cet outil d’étude de l’impact de la pollution intérieure sur la santé respiratoire.