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Les propriétés mécaniques et de durabilité du béton dépendent des réactions chimiques qui ont lieu pendant l'hydratation du liant. La forte exothermicité de celle-ci peut engendrer des problèmes de fissuration, notamment en ce qui concerne les ouvrages massifs (stockage de chaleur lié à leur faible conductivité thermique). L'estimation de la quantité de chaleur dégagée pendant l'hydratation est donc importante pour prévoir de futurs désordres structurels. La première partie du document (rapport définitif) contient une analyse bibliographique sur les moyens de suivre l'avancement de la réaction d'hydratation du liant (détermination de l'eau liée, mesure de la résistance à la compression, détermination de la chaleur d'hydratation par calorimétrie isotherme ou semi-adiabatique ou par la mesure de la chaleur de dissolution) et les facteurs qui influencent la cinétique de la réaction. La seconde partie (rapport intérmédiaire) aborde les procédés utilisés pour prédire la résistance du béton au jeune âge dans l'ouvrage ainsi que les fondements scientifiques (loi d'Arrhénius) et les apports de la maturométrie. Le dernier chapitre est dédié au calorimètre isotherme mis en œuvre (description, exploitation des mesures, thermographie infrarouge, étalonnage) et au programme expérimental prévu dans le cadre d'essais croisés entre différents laboratoires.
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