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L'ostréiculture en baie de Bourgneuf connaît depuis quelques années des difficultés qui sont liées à de mauvaises performances de croissance des huîtres mais aussi à une augmentation significative du captage naturel de naissain qui recouvre non seulement les zones de roches mais aussi les infrastructures d'élevage et le cheptel proprement dit. Les études menées depuis 2001 (Haure et al., 2002 ; Barillé et al., 2003 ; Martin et al., 2003 ; Martin et al, sous presse) sur les estimations de stocks d'huîtres dans la baie de Bourgneuf montrent l'importance quantitative des huîtres sauvages par rapport aux huîtres cultivées : le stock d'huîtres sauvages représente plus de la moitié des huîtres cultivées. Il est à la fois la conséquence de la recrudescence du captage depuis quelques années et de l'abandon et du manque d'entretien d'un certain nombre de parcs comme l'a montré l'étude Sogreah sur l'état des lieux (Sogreah, 2004). La présente étude se propose de définir le potentiel de reproduction des huîtres dans la baie de Bourgneuf de deux façons indépendantes mais complémentaires : Evaluation de l'effort de reproduction par le comptage de larves d'huîtres présentes dans la colonne d'eau. Evaluation du captage d'huîtres sur collecteurs traditionnels (tubes plastiques). Cette étude est une première étape de travaux futurs qui viseront à modéliser l'effort de reproduction et la croissance des huîtres en baie de Bourgneuf. Elle n'est pas destinée à aider les ostréiculteurs pour des opérations de captage d'huîtres, mais à terme à leur apporter des éléments pour affiner les pratiques culturales afin d'éviter au mieux le surcaptage de galli sur les huîtres de petite taille
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