Syracuse

Archive ouverte | Annales de la Société des sciences naturelles de la Charente-Maritime (Société des sciences naturelles de la Charente-Maritime), 2004-10 , P. 3-79

Dardignac, Marie-jose

Edité par Société des sciences naturelles de la Charente-Maritime

The studies carried out between 1980 and 1992 in the "Pertuis Breton" showed that mussels growth was systematically reduced near the coastline for an identical immersion time. No relationship was established between current pattern, stocking biomass and growth results. In contrast, poor growth was strongly correlated to seawater quality and especially to high seston load. The author suggests further studies which could confirm and complement these results: a better environment understanding through data acquisition, inclusion of additional parameters, studies on factors affecting shellfish quality. Furthermore, specific studies are proposed which are aimed at optimising mussel production in the Pertuis Breton. This includes a constant spat recruitment strategy and achieving an optimal growth. Moreover, maximum growable stocking biomass should be known so that it does not interfere with existing activities like oyster farming or fisheries. . Les études réalisées dans le Pertuis Breton entre 1980 et 1992 ont montré que la croissance des moules était constamment moins bonne dans les bouchots situés les plus près de la côte, ceci à temps d'exondation identique. Une influence des courants et de l'importance de la biomasse n'a pu être mise en évidence. En revanche, les croissances médiocres apparaissent fortement liées à la qualité du milieu et en particulier à l'abondance des particules en suspension. L'auteur expose ensuite les travaux qu'il serait nécessaire de réaliser pour confirmer et compléter ces résultats : acquisition de données permettant une meilleure connaissance du milieu, adjonction de paramètres non pris en compte, recherche des facteurs influençant la qualité des mollusques. Enfin, une analyse est faite des études qu'il faudrait entreprendre en vue d'améliorer la production mytilicole du Pertuis Breton. Il s'agit notamment d'assurer un captage régulier, d'obtenir une croissance optimale et de connaître la biomasse maximale de mollusques pouvant être cultivée dans le Pertuis sans nuire aux activités existantes, qu'il s'agisse de conchyliculture ou de pêche.

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