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Edité par IFRESI
Chaque année, environ 400 000 vols de vélos ont lieu en France. La moitié au moins des cyclistes en ont été victime. C'est aujourd'hui le second frein à la pratique du vélo en ville après l'insécurité routière. La moitié des vols de vélos survient dans des lieux privés. 95 % des cyclistes utilisent un antivol de mauvaise qualité et le tiers n'attache pas leur vélo à un point fixe. Les victimes sont surtout des cyclistes novices. Il découle de cette analyse que l'importance des vols est principalement due à l'insouciance des cyclistes eux-mêmes. Car la plupart des voleurs ne font qu'" emprunter " un vélo. Une politique de lutte contre le vol doit donc commencer par informer les cyclistes sur les précautions à prendre, et cela dès l'achat d'un nouveau vélo. Mais trop de vélocistes croient encore qu'évoquer le risque de vol fait fuir le client. Trois autres facteurs expliquent l'importance de ces vols en France. 1/ Une offre d'antivols peu lisible. C'est pourquoi les associations de cyclistes urbains mettent actuellement en place un système d'homologation des antivols. 2/ Une absence de marquage des vélos qui rend pratiquement impossible l'identification des vélos volés et de leur propriétaires, de quoi décourager la police comme les cyclistes. D'où le projet actuel de marquage de tous les vélos commercialisés et de constitution d'un fichier national des vélos volés. 3/ Un manque de lieux de stationnement adaptés, surtout dans les immeubles d'habitation. Aussi, une étude réalisée dans le prolongement de cette recherche a mis au point un Guide du stationnement des vélos pour aider à concevoir des lieux de stationnement mieux conçus.