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Edité par DRE

L'Enquête Globale de Transport sur les déplacements des Français en 1991-1992, effectuée auprès de 160 000 ménages a pour objectif de fournir une description complète de l'ensemble des déplacements des Franciliens à l'intérieur de la Région d'Ile-de-France, un jour moyen de semaine. Cette enquête complète deux enquêtes de même type réalisées en 1976 et 1983 ; elle vise à : - connaître les déplacements par personnes et leur comportement vis-à-vis des modes de transport, - élaborer des prévisions de déplacements pour aider les décideurs dans le choix de nouvelles infrastructures de transport . Les points forts qui se dégagent de l'enquête sont les suivants : - La mobilité quotidienne est strictement constante dans le temps : chaque jour de semaine, un Francilien de 6 ans et plus effectue en moyenne 3,5 déplacements pour différentes raisons et avec différents moyens de transport et cela depuis au moins 15 ans. Certains Franciliens, de moins en moins nombreux, ne se déplacent pas (12 % en 1976, 6,6 % en 1991). - La durée moyenne des déplacements est strictement constante. - Les vitesses de déplacement, de même que la portée moyenne des déplacements, augmentent de façon significative. - La marche est délaissée au profit des transports motorisés, en particulier la voiture : le nombre des déplacements à pied par personne baisse de 19 % entre 1976 et 1991. Celui des déplacements en transports collectifs croît très légèrement (+6 % de 1976 à 1991). Celui des déplacements en voiture croît rapidement (+33%) entre 1976 et 1991. En proportion, les transports individuels croissent 5,5 fois plus rapidement que les transports collectifs. - la mobilité pour le motif travail baisse légèrement (-14% entre 1976 et 1991), de même pour le motif affaires, le motif école croît (+14 % en 15 ans), comme le motif loisirs (+31% en 15 ans). - le nombre de déplacements (incluant la marche à pied), par personne varie très peu en fonction du lieu de résidence : 3,67 à Paris, 3,39 en Petite Couronne, 3,50 en Grande Couronne en 1991. Les déplacements motorisés pris isolément croissent et le poids de la Grande Couronne devient prépondérant. L'Enquête globale de transport 1997-1998, effectuée auprès de 7000 ménages résidents en Ile-de-France, fournit une description complète des déplacements des Franciliens, un jour de semaine. On retiendra que le nombre de déplacements par personne et par jour a augmenté de près de 6,5%. Cette évolution que l'on retrouve dans toutes les grandes agglomérations françaises dans la dernière décennie, explique l'augmentation du volume global des déplacements. Le partage modal s'est modifié en faveur de la voiture, malgré un léger regain d'intérêt pour la marche et les deux roues après 15 années de déclin : sur les 3,6 millions de déplacements supplémentaires enregistrés entre 1991 et 1997, près des deux tiers ont été réalisés en voiture particulière. Cette augmentation de la place de l'automobile est à rapprocher de la croissance de la population et de l'emploi en Grande Couronne, ainsi que de l'augmentation de la motorisation des Franciliens. Le "desserrement spatial" de l'agglomération a ainsi généré des déplacements dans des zones où la voiture constitue le principal mode de déplacement. Sont décrits, dans la première partie, les résultats synthétiques de l'enquête globale de transport 1997-1998, comparés aux résultats des enquêtes 1976, 1983 et 1991, selon l'ordre suivant : - les déplacements en Ile-de-France (déplacements par mode, déplacements par motif, déplacements par lieu de résidence), - les durées moyennes des déplacements et le temps consacré à se déplacer, - les portées et les vitesses atteintes au cours des différents déplacements. Les résultats détaillés, présentés suivant le même plan, figurent dans la seconde partie.

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