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Cette étude traite de la problématique des macrodéchets en Méditerranée française, en précisant la nature, la distribution et les effets des déchets et en identifiant les méthodes, les acteurs et le cadre juridique. En mer, les données recueillies par l 'IFREMER au cours des campagnes de pêche (campagnes MEDITS) ont été analysées. Les résultats permettent de tirer un ensemble de conclusions : - les plastiques sont clairement les déchets les plus représentés en Méditerranée française. Ils représentent parfois plus de 80% des objets récoltés dans les chaluts et sont parfois plus importants en nombre et en poids que certaines espèces commerciales de poissons. - le plateau et la pente continentale de la Corse sont plus affectés que le golfe du Lion, - le comportement des déchets en mer est lié à l'intensité des courants (courant ligure, Rhône, courants de vent). L'ensemble des données évoque des sources diffuses à l’exception des zones de pêche et de la ville de Marseille, - les déchets sont principalement retrouvés en profondeur, suggérant l'existence de zones d'accumulation. Un certain nombre de recommandations sont proposées dans le contexte de la directive cadre stratégie milieu marin (DCSMM) : - réaliser un bilan des quantités et de la distribution des déchets sur les plages, - rationaliser la surveillance (définir des échelles de temps cohérentes et des sites prioritaires, harmoniser avec les autres pays européens, notamment en Méditerranée), - engager des travaux de recherche sur les microplastiques, sur la modélisation du transport des déchets et sur leur ingestion par les organismes (oiseaux, poissons planctoniques etc.).
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